Non, les parents n’ont pas à demander à l’administration l’autorisation d’agir dans l’intérêt de leurs enfants, par exemple pour les protéger en cas de harcèlement, de maladie, de handicap, de pandémie ou encore pour assurer leur droit à l’instruction en cas de carence de l’Éducation nationale (absences répétées des professeurs, défaut de remplacement, classes surchargées, limitation des heures d’AESH, etc.).
Les signataires de cette pétition demandent le rétablissement du régime déclaratif de l’instruction en famille, seul à même de permettre le libre choix du mode d’instruction et de garantir la diversité éducative inhérente au fonctionnement démocratique.
Le libre choix de l’instruction en famille participe au respect du droit à l’instruction et du bien-être des enfants. Dès le seuil de 150 000 signatures atteint, les auteurs de la pétition saisiront le Comité Économique Social et Environnemental (CESE) afin qu’il émette un avis permettant d’éclairer le débat de manière rationnelle.